Comme nous, les digital nomades, de nombreuses personnes ne trouvent plus aucun intérêt à vivre dans un pays où le coût de la vie ne fait qu’augmenter et où l’imposition, implantée par les gouvernements successifs, devient une barrière à la réussite des projets.
Face à cette situation, s’exiler fiscalement est devenu une bonne option. Pour cela, l’Indonésie est l’un des pays les plus avantageux.
Laisse-moi te présenter ses atouts…
Un coût de la vie très réduit
L’Indonésie est la destination de nombreux expatriés français, à tel point que l’on n’arrive plus à chiffrer exactement le nombre de Français qui y vivent !
Tous ceux qui vivent ou ont vécu là-bas évoquent le coût de la vie avantageux de ce pays. Tu n’as qu’à aller faire un tour sur les nombreux forums, blogs, média sociaux ou même par le bouche à oreille, pour t’en rendre compte !
Personnellement, j’y étais et j’ai survécu avec un budget journalier de 7 € en 2013.
Le tarif des achats de base (alimentation, essence, taxi…) n’est absolument pas comparable avec celui de la France. Tu peux vivre en Indonésie, avec même pas la moitié de ton budget habituel en France. Et tu auras une vie plus confortable !
On y trouve un studio de qualité à 200 €/mois. Pour la nourriture, un budget de 100 €/mois suffit pour un économe comme moi.
Ajoute une marge de 150 €/mois pour les dépenses en communication (téléphone, interne), électricité, gaz… ce qui fait un budget total de 450 € pour vivre en ayant tout le nécessaire dans une ville indonésienne.
L’unité monétaire du pays est la roupie (IDR) et le taux de change est en faveur de l’euro. On compte aisément en millions pour seulement 70 € environ !
Des taux d’imposition parfaits pour s’exiler
En Indonésie, tout contribuable doit faire déclarer ses revenus, quelle qu’en soit la source à travers le monde.
Pour les résidents, le taux est divisé en 4 paliers de 5 % à 30 % comme suit :
- 5 % pour 50 000 000 IDR (environ 3 300 euros) de revenus / an,
- 15 % pour 200 000 000 IDR (environ 13 000 euros) de revenus / an,
- 25 % pour 250 000 000 IDR (environ 16 300 euros) de revenus / an,
- 30 % plus de 500 000 000 IDR (environ 32 500 euros) de revenus / an.
Pour ceux qui ont un statut de non-résidents, le taux d’imposition est fixé à 20 %.
À noter : pour avoir un statut de résident fiscal en Indonésie, il faut être domicilié sur le territoire indonésien, vivre plus de 183 jours sur 365 dans le pays, y vivre pendant l’année fiscale concernée et exprimer l’intention de rester dans le pays.
S’installer en Indonésie : la paperasse… et les petits hics
Si vivre en Indonésie représente un avantage, tant sur le coût de la vie que du point de vue fiscal, y entrer n’est pas chose facile.
Il est obligatoire de se rendre à l’Ambassade d’Indonésie en France (Paris) pour l’obtention d’un visa. Sa validité peut aller de 35 jours à 1 an, selon le type de visa demandé (touristique, affaire, entrée multiple, résidence temporaire).
Pour obtenir ce visa, plusieurs documents sont nécessaires :
- passeport (original et copie) valide de 6 à 18 moins selon le visa à octroyer,
- photo d’identité,
- lettre de recommandation ou de sponsors,
- et d’autres documents encore.
L’idéal est de s’adresser directement à l’Ambassade afin de rien ne laisser au hasard.
Une chose à savoir concernant l’Indonésie c’est sa lenteur administrative, contre laquelle tout le monde râle.
Comme la plupart des pays voisins (Philippines, Malaisie, Cambodge par exemple), c’est également un pays à risque sanitaire. Le paludisme existe presque dans toute la région. L’Indonésie connaît également un surcroît de dengue et de bilharziose.
Si malgré tout, l’aventure te tente, fonce et garde en tête que :