Paradis fiscal, offshore ou dépaysement ?
De nombreux créateurs d’entreprise envisagent, à un moment ou à un autre, de s’expatrier à cause des cotisations sociales et la perte de revenus que cela engendre.
Mais installer son entreprise à l’étranger requiert une certaine connaissance du territoire et des possibilités qui y sont offertes aux entrepreneurs.
Promouvoir son projet en dehors de son pays de résidence devient une tendance de nos jours grâce aux privilèges et avantages que cela présente sur le long terme.
Quel pays choisir et comment se déroulent les diverses démarches ?
Les avantages du principe de domiciliation
Le concept concerne uniquement les promoteurs qui centralisent les activités dans les zones import-export et possèdent une clientèle internationale.
C’est une formule à visée économique, permettant aux instigateurs de profiter de nombreux avantages, spécialement en terme financier (situation, loyer…).
A l’étape de la création d’entreprise, domicilier son affaire à l’étranger aide à diminuer les dépenses. Il faut pour cela être attentif à la qualité de vie et au prix des locaux dans chaque pays. En effet, le coût final peut varier selon l’évolution du taux de change et le système fiscal du pays choisi.
En créant son affaire dans un autre pays, le dirigeant de la société bénéficie d’une réduction des taxes et du coût des salaires versés. Ceux-ci suivront, en effet, les normes du pays d’accueil qui ne sont pas forcément très élevées. Un moyen d’augmenter le chiffre d’affaires et les profits.
L’option aide à échapper aux démarches administratives pénibles si le responsable change de domicile ou transfère le siège de son entreprise.
La fiscalité
La domiciliation fiscale représente l’endroit où le siège social d’une firme est installé.
L’établissement concerné a l’obligation de respecter le système législatif du pays où il se trouve, ainsi que de collaborer avec les autorités compétentes en cas de litige.
Une fois la validation faite, les documents et dossiers doivent comporter cette adresse (devis, factures, commandes ou autre).
En choisissant ce mode opératoire, le domicilié évite les dépenses onéreuses et les frais contraignants. Il jouit d’un taux réduit sur les impôts et peut alléger sa charge de travail en embauchant un peu plus de personnel.
La plupart des entrepreneurs concernés optent pour les lieux offshores qui proposent des options raisonnables et la protection des actifs.
Parmi ces lieux, des frontières considérées comme des paradis fiscaux, dont Hong Kong, le Royaume-Uni, l’île Maurice ou encore Chypre, procurent de multiples possibilités aux entrepreneurs.
Les sociétés de domiciliation
Après la décision de domicilier son siège social offshore, il est recommandé de faire appel à un professionnel du secteur. Il participera au dossier et devra rester aussi discret que possible.
C’est l’occasion de demander des conseils et un audit complet dans le but de concrétiser ses souhaits.
Pour mieux choisir son expert, il existe le label de qualité du Syndicat National des Centres d’Affaires et de Domiciliation.
Leur expertise porte notamment sur :
- L’obtention d’une adresse,
- la prise en charge des activités supplémentaires (réception de courrier, secrétariat, location de bureau, …)
- le professionnalisme,
- une rencontre avec des organismes financiers et autres dirigeants.
Des sociétés de domiciliation peuvent se charger de toutes les formalités pour l’entreprise qui souhaitent délocaliser son siège social. Elles hébergent les entreprises qui choisissent de partir offshore et fournissent une adresse et des services annexes.
Les inconvénients possibles
Les avantages sont bien nombreux, mais il ne faut pas oublier les risques éventuels afin d’éviter les mauvaises surprises.
La conception empêche parfois d’ouvrir un compte bancaire et entraîne également de nombreuses fraudes.
Le fait de ne pas être propriétaire des locaux peut amener à la détérioration des équipements et matériels ainsi qu’à un coût de plus en plus élevé pour la prestation.