Nommée « l’île rouge ou le huitième continent », Madagascar protège d’abondantes richesses terrestres et profite d’une situation favorable dans l’Océan Indien. Les traditions sont fortement préservées dans certaines régions. On y trouve différentes ethnies ayant chacune leurs us et coutumes.
Célèbre également par ses diverses espèces de lémuriens, l’île abrite de nombreuses curiosités et une population cosmopolite. Sur le plan culinaire, rien à envier aux autres pays : les plats ont conservé un héritage d’antan avec des produits typiquement locaux.
Par ailleurs, le pays est considéré comme en voie de développement, avec un coût de la vie parfaitement abordable pour les étrangers qui veulent s’y installer.
Laisse-moi te parler de Madagascar et des informations essentielles à savoir avant de réfléchir à faire ton sac pour cette fameuse île bien différentes de ses voisines l‘Ile Maurice et les Seychelles…
Le coût de la vie à Madagascar
Des milliers d’étrangers choisissent de s’installer à Madagascar afin de jouir d’un coût de la vie réduit et d’une fiscalité favorable.
La vie n’est pas chère sur l’île, au contraire. Il est possible d’y habiter sans avoir des centaines d’euros en poche. Et une fois payés les déplacements, l’hébergement et l’alimentation, il te restera de quoi aller voir les destinations touristiques.
De plus, l’imposition est généralement moins élevée qu’ailleurs. Ce qui est un atout considérable.
Les impôts concernent les revenus salariaux, la TVA et l’immobilier.
Du côté des salaire, la grille salariale commence autour de 100 000 ariarys (moins de 30 euros) et l’imposition est de 21% pour les revenus de plus de 250 000 ariarys (70 euros environ).
Pour les investisseurs
La région offre d’énormes facilités aux investisseurs. D’ailleurs, les investisseurs de pays tels que le Canada, la France, la Chine ou la Corée du Sud prédominent dans différents secteurs d’activité.
Toutefois, pour créer une société dans le pays, en ayant le statut de ressortissant étranger, il faut déposer les dossiers indispensables auprès de la mairie et du Bureau des sociétés.
Après la déclaration fiscale, il reste à régler la taxe professionnelle dans le bureau de la Perception.
L’enregistrement permet d’acquérir une carte statistique et un numéro d’identification fiscale appelé NIF.
Les documents dont on a besoin sont :
- une copie du passeport,
- un visa à jour,
- un contrat de domiciliation,
- une déclaration d’ouverture, existence et immatriculation.
Sur l’île, la taxe à valeur ajoutée ne touche pas les établissements scolaires, le domaine de la santé, le secteur maritime, l’agriculture et propriété collective.
Les propriétaires de terrains ou immobiliers sont, par contre, tenus de déclarer leurs biens chaque année, à la perception communale.
Malgré la pauvreté, Madagascar préserve des gisements pétroliers, une multitude de perspectives agricoles et offre des opportunités dans les travaux publics, facilement exploitables pour qui possède les équipements et moyens adéquats. Le marché agroalimentaire, textile et l’artisanat offrent également une multitude de possibilités, en bénéficiant des atouts fiscaux des droits de douane dans la section exportation et importation.
Les contrôles ne sont pas excessifs et le pouvoir en vigueur facilite la libre circulation des hommes d’affaires désirant implanter leur entreprise.
Par ailleurs, la main-d’œuvre locale est facilement accessible et abordable et les matières premières sont à disposition. Les investisseurs auront donc le loisir de profiter entre-temps des réserves touristiques et de l’implication du département des Finances.
Des points faibles non négligeables
Madagascar présente quand même des inconvénients et points faibles.
La crise économique a des retombées indéniables dans le pays. Il y règne également une certaine insécurité, notamment si on vit au-dessus du niveau de vie local (qui est très bas).
Par ailleurs, la collecte des impôts se fait de manière inégalitaire. Et l’élection du nouveau président n’empêche pas la corruption et l’instabilité politique.
De plus, la détérioration routière empêche parfois de réaliser pleinement un certain nombre de transactions commerciales.
Enfin, le changement climatique génère souvent des pertes agricoles qui ne sont pas encore gérées efficacement.
Le pays est dont encore très dépendant des aides étrangères.
Globalement, Madagascar n’est pas un pays facile pour les petits investisseurs ou les entrepreneurs. Il est plus simple d’y arriver avec beaucoup d’argent à investir (et de quoi payer les pots de vins) ou d’y aller avec sa pension de retraite qui tombe tous les mois, que d’y créer une activité viable.
Alors si les ressources de l’île, son mode de vie et ses valeurs t’attirent, prépare bien ton voyage, notamment en y passant un séjour en immersion, avant de te lancer.