Situé en Amérique centrale, baigné par l’océan Pacifique et la mer des Antilles, comme son voisin le Panama, le Costa Rica est un pays très convoité par les citoyens étrangers. On y retrouve, notamment, des Français qui cherchent un environnement plus favorable, d’un point de vue économique et fiscal, afin de mener une vie facile et une affaire rentable.
Si tu es de ces personnes en quête de nouveaux horizons pour délocaliser ton activité et vivre à moindre coût, découvre ci-dessous les points à retenir pour continuer ta vie de nomade à Costa Rica, « la destination des affaires ».
Costa Rica : l’éden vert !
Le Costa Rica couvre une surface de 50 700 km², soit l’équivalent d’un dixième de la France métropolitaine. Avec une population d’environ 4 200 000 habitants, il est divisé en sept provinces : Alajuela, Cartago, Guanacaste, Heredia, Limón, Puntarenas et la capitale San José.
Le pays se caractérise par de vastes forêts qui recouvrent 47 % du territoire et possède 27 parcs nationaux.
L’économie du pays est essentiellement dépendante du secteur primaire, notamment par les cultures du café, des fruits tropicaux, du sucre et de l’exportation de viande bovine. Sans oublier que ces dernières années, l’industrie de pointe (fabrication de puces électroniques) et le développement de l’écotourisme tiennent une place économique importante dans le pays.
De plus, avec sa stabilité politique et ses incitations fiscales offertes pour les zones franches et les sociétés étrangères, le Costa Rica attire beaucoup d’investisseurs directs étrangers et les nomades en quête d’un environnement favorable.
Rien que des avantages pour un nomade
Pas besoin de beaucoup d’argent pour vivre au Costa Rica. On peut y avoir une vie luxueuse avec un revenu mensuel de 850 €, ce qui n’est pas loin du seuil de pauvreté en France.
On arrive même à vivre avec moins de 400 € par mois dans la capitale San José. Un loyer de moins de 200 €/mois existe bel et bien et les locataires étrangers ne sont pas soumis à la taxe de location. Les prix des forfaits téléphonique et internet sont à peu près comparables, voire moins chers. Ce qui est très bénéfique pour un travailleur en ligne.
Les vêtements y sont 40 % moins chers, et les dépenses alimentaires moyennes d‘une personne ne dépassent pas les 90 € mensuels. Un bon plat dans un vrai resto coûte moins de 4 € et le paquet de cigarettes est à 0,90 €.
Pour ceux qui veulent y immigrer avec leur famille, le système éducatif du Costa Rica se situe au 23e rang mondial et au 1er rang des pays d’Amérique Latine.
C’est, par ailleurs, un pays très accessible, à condition de pouvoir justifier de ressources suffisantes afin de garantir sa subsistance sur place. Il suffit d’un passeport valide et d’un visa, à obtenir sur place ou à l’ambassade du Costa Rica, pour pouvoir y vivre.
L’imposition au Costa Rica
L’imposition au Costa Rica se base sur les revenus obtenus en interne, ce qui signifie que les revenus étrangers ne sont pas taxables. En outre, il y a peu de contrôle pour une entreprise ou un particulier, étranger ou non.
L’impôt est retenu à la source. Il est de 0 à 25 %, en fonction des revenus, pour un travailleur indépendant et de 0 à 15 %, en fonction de la grille salariale, pour les salariés.
Quant à l’impôt sur les sociétés, il varie de 10 à 30 %.
Les sociétés dans les zones franches bénéficient d’un certain nombre de privilèges fiscaux dans le pays. Tels que l’exonération totale d’impôt sur les bénéfices pendant les 8 premières années et 50 % d’exemption pour une nouvelle période de 4 à 6 ans. Une prolongation de 4 ans peut avoir lieu pour les entreprises qui ont opéré dans une zone franche pendant plus de 4 ans et qui ont réinvesti leurs bénéfices dans le pays. Elles bénéficient également, pour la même période, d’une exonération de droits de douane sur les matières premières, machines et équipements.
Alors, prêt à partir investir au Costa Rica ?
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Dire que je ne connaissait pas ce site, vous voila bookmarker !